Michael Irby : "Je suis quelqu'un de souriant"

MICHAEL IRBY n'en est pas à son premier rôle de flic ou de dur à cuire. Il pense même qu'avoir joué si longtemps dans THE UNIT l'a aidé à construire le rôle du détective RICHARD PAUL. "C'était une chouette série et une expérience fantastique. Nous avons montré aux jeunes que le respect est important parce que nous sommes tous sur le même bateau. Je suis quelqu'un de souriant et de facile à vivre, mais je sais que ce n'est pas le genre de rôle qu'on me propose. Il a fallu que j'apprenne à ne pas sourire pour devenir Richard Paul. C'est un solitaire qui se suffit à lui-même. Il sait ce qu'il fait et c'est un bon flic."

Mais ALMOST HUMAN est très différent de THE UNIT. "J'ai eu 14 ans moi aussi. J'étais fasciné par le monde autour de moi qui n'arrêtait pas de changer. Je me souviens quand j'ai eu mon premier tatoo [pager], je me disais que c'était génial. Je ne suis pas médecin, je ne suis pas trafiquant de drogues et j'ai un truc comme ça ? Maintenant, je ne suis même pas fichu d'acheter le bon modèle d'iPhone. En fait, je reste très traditionnel mais la série est cool, son univers aussi."

ALMOST HUMAN se passe en 2048, "on a des armes à feu modifiées, les balles ne sont plus les mêmes, le décor est différent. Le reste se fait en post-production, on ne s'en rend pas vraiment compte. Tout reste très basique. Amour, haine, jalousie. Tout ce qui fait tourner le monde. Le crime organisé existe encore, on va en reparler plus tard en détail. Mais c'est toujours le bien contre le mal. Tant que je lis le scénario et que c'est intéressant, tout va bien. Je continue d'apprendre. C'est important pour un acteur."

Les rapports du détective avec la capitaine MALDONADO sont excellents. "À mon avis, ils se comprennent vraiment. Elle sait que c'est un bon flic. Si elle a besoin de quoique ce soit, il est là. S'il faut contourner les règles, il sait le faire. Si elle a du mal à obtenir une information, elle peut lui demander. Mais il n'aime pas qu'on se mette en travers de sa route et on n'y reste pas longtemps !  Il veut monter dans la hiérarchie, pourquoi pas être un jour capitaine et Kennex lui fait de l'ombre. Il se permet de contredire la capitaine. Pour Paul, c'est un manque de respect. Kennex revient au commissariat et tout le monde l'idolâtre. Alors Paul le tient à l’œil. Il ne fait en aucun cas partie de ses groupies. Pour mon personnage, Kennex est un connard. C'est son côté Iago [personnage d'Othello]."

En revanche, il comprend tout à fait pourquoi KENNEX méprise les androïdes bien qu'il soit lui-même un cyborg. "Ce sont des tournevis ! Même Dorian, sauf que c'est un très joli tournevis ! Le MX aide Paul à faire son job. Il ne se gêne pas pour le modifier s'il dépasse les limites. Il veut qu'il reste à sa place. Richard Paul était pareil il y a mille ans et il sera le même dans mille ans. C'est ce genre de type. De son point de vue, c'est normal que Kennex n'ai pas envie d'être dépassé parce qu'un jour tous ces trucs vont se retourner contre nous. Pour Paul, le MX est juste un outil, je l'appelle 'Un café avec deux sucres'."

Et comme le dit IRBY, la technologie n'est pas le sujet de la série. "N'oubliez pas d'aimer, de prendre soin les uns des autres, et vous resterez humain. Je crois que Joel [Wyman] essaie de faire ça. De nous montrer qu'il faut rester attentif à l'autre, ne pas oublier de le serrer dans ses bras ou de le regarder dans les yeux."

Quant à ses projets, ils sont simples. "Si tout va bien, une, deux, trois, quatre, cinq saisons d'Almost Human."


SOURCE  :  ASSIGNMENT X d'après l'article d'ABBIE BERNSTEIN