mercredi 4 septembre 2013
Almost Human sur les traces de Fringe
ALMOST HUMAN va-t-elle suivre les trace de FRINGE ? JOEL WYMAN qui a écrit le scénario du pilote en est pratiquement la garantie ! Après WALTER BISHOP, le savant fou, DORIAN, le robot plus qu'humain, a des chances de devenir un personnage iconique de la télévision. Une opinion que partagent les deux interprètes principaux de la série, KARL URBAN et MICHAEL EALY à qui revient la tâche d'interpréter le DRN DORIAN.
Les producteurs n'ont pas caché que la série explorera la relation du flic et de l'androïde condamnés à travailler ensemble. Car dans l'univers de WYMAN, ce qui importe pour qu'une histoire fonctionne, c'est que les relations entre les personnages soient crédibles.
DORIAN parviendra-t-il à faire retrouver à JOHN KENNEX son humanité ? Pour des raisons que nous découvrirons dans les tous premiers épisodes de la série, KENNEX a une phobie de tout ce qui est robotique. La relation des deux personnages est au centre de la série produite par BAD ROBOT, et leur antagonisme de départ donnera lieu, à n'en pas douter à des scènes poignantes voire comiques. URBAN ne tarit pas d'éloges sur sa co-star. "Il est fantastique. C'est un vrai bonheur de travailler avec Michael. Cela prouve aussi que J.J. Abrams maîtrise parfaitement la notion de distribution chorale. Il l'a prouvé avec FRINGE, ALIAS ou LOST et c'est ce qu'il a réussi avec ALMOST HUMAN. Ce n'est pas tous les jours qu'un acteur a la chance de participer à une entreprise comme celle-ci."
Voici ce qu'en pense MICHAEL EALY, interrogé par io9.
Les personnages
Je crois que les scénaristes et le créateur de la série ont déjà tout mis à plat pour nous, les acteurs. Maintenant, c'est à nous de les faire vivre.
Comment fait-on pour interpréter un androïde ?
J'ai vraiment essayé le plus possible d'éviter les clichés, tout ce qu'on a pu voir jusqu'à présent à la télévision. Je pense que pour l'instant, j'y suis arrivé. Dorian a une part d'humanité qui surpasse celle de la machine. J'ai évité de simplifier, de reproduire les clichés habituels. J'ai plus de liberté pour jouer ce personnage parce que je n'ai pas besoin de montrer que c'est un robot.
Leur relation va-t-elle se transformer au fil des épisodes ?
Oui, oui, absolument. J'ai déjà lu le scénario des épisodes suivants. Leur relation va changer. Mais nous avons besoin de la voir évoluer. Ce n'est pas quelque chose qui arrive du jour au lendemain. C'est évident que nous ne nous entendons pas du tout au départ. Si la série veut devenir un buddy cop show, ça se mérite. Nous ne sommes pas vraiment d'accord. Alors, appelez ça comme vous voulez, préjugés, discrimination, mais c'est incontournable.
Comment vous voient vos collègues ?
Nous sommes des électrons libres. Des loups solitaires.
Dorian a manifestement le sens de l'humour...
Oui, il y aura de l'humour, mais il ne faut pas que ça ait l'air artificiel. Il faut que ça soit justifié. Après tout, c'est une série dramatique. Mais il y aura toujours des moments où on plaisante parce que dans la réalité, c'est ce qui arrive — si c'est drôle, tant mieux. Ce que Dorian préfère, c'est tout observer à fond. Il réagit à ce qu'il voit et c'est cette réaction qui est drôle. En fait, on ne sait pas ce qu'il pense, c'est un truc qui me plaît chez lui. Dans les prochains épisodes, on pourra se faire une idée de ce qu'il voit vraiment, à travers ses propres yeux, je veux dire. Parce qu'il voit des choses que les humains ne peuvent pas voir.
On en saura plus sur le passé de Kennex à la fin du pilote, mais va-t-on en apprendre davantage sur Dorian, pourquoi on l'a mis au rencard ?
Oui, absolument. Et je peux vous dire que c'est tout à fait fascinant. J'en ai déjà discuté avec Joel. J'ai hâte de jouer ces scènes-là.
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