Le Bitcoin fait la une

ALMOST HUMAN a plus d'une fois fait allusion au BITCOIN : dans SIMON SAYS par exemple, et encore plus récemment dans STRAW MAN [lire ici]. Il n'est donc pas étonnant que JOEL WYMAN l'intègre à la mythologie de son univers, d'autant que la devise a tout particulièrement le vent en poupe en Amérique du Nord.

Créée par le mystérieux Satoshi Nakamoto  (l'hebdomadaire américain Newsweek révélait il y a quelques jours qu'il s'agirait d'un physicien américain d'origine japonaise de 64 ans dont c'est d'ailleurs le vrai nom), la devise électronique est la première monnaie libre, sans autorités, ni État ou banque centrale.

transfert de bitcoin dans STRAW MAN

Mais récemment, l'histoire du Bitcoin a pris une tournure dramatique. Fin février, la plateforme MtGox qui avait cessé toute transactions depuis le 7 s’est placée sous la protection de la loi sur les faillites japonaise après avoir perdu 310 millions d'euros. Dans la foulée, FlexCoin a mis la clé sous la porte avec des pertes de l'ordre de 420 000 euros. Alors, piratage, mauvaise gestion ? Difficile à dire. En tout cas, renforçant le côté sulfureux de la monnaie virtuelle, on retrouvait dans ses locaux de Singapoure le corps sans vie d'Autumn Radtke, la dirigeante d'une troisième plateforme, First Meta.

La monnaie virtuelle créée en 2009 agite la planète économique et les gouvernements depuis plusieurs mois. Comme toute une innovation technologique, elle est porteuse de risque. La monnaie n'est pas régulée ce qui réduit les coûts drastiquement mais en contrepartie, des pans entiers de cette manne financière peuvent disparaître du jour au lendemain. Les faiblesses du système jouent paradoxalement en sa faveur puisqu'elles permettent d'agir en tout anonymité (blanchiment, trafic d'armes ou de drogue, trafic d'influence, etc...). De plus en plus de sites internet la proposent même en plus de l'alternative Paypal.

SOURCE  :  LES ECHOS, LE MONDE, LA TRIBUNE, FRANCE INFO