dimanche 26 janvier 2014

Michael Ealy : "Je pense à Jason Bourne dans les scènes d'action"


Je ne sais pas si vous avez revu le pilote de la série récemment, mais ce n'est qu'après le premier quart d'heure que la mécanique se met en place avec l'arrivée du nouvel équipier du détective JOHN KENNEX. MICHAEL EALY n'est pas la tête d'affiche d'ALMOST HUMAN mais beaucoup de téléspectateurs ont accroché à la série grâce à lui. Pourquoi ? En grande partie grâce au développement dont son personnage a bénéficié. DORIAN a conquis presque instantanément le cœur du public.

Ce n'est que justice car le comédien est impeccable dans un rôle casse-cou qui aurait très bien pu lui coûter sa carrière. Un rôle pour lequel il n'avait pas spécialement d'affinités. "Je n'étais pas très chaud au départ. Je ne comprenais pas ce que pouvait être un androïde qui possède une âme et la liberté de choix. J'avais besoin de réfléchir. Ce n'est pas comme si je pouvais en discuter avec Siri ! "

Pour se mettre dans la peau de DORIAN, il ne doit jamais oublier qu'il est un androïde. Il s'est du coup inspiré de JASON BOURNE : L’HÉRITAGE, quatrième film de la saga Bourne. Le projet biotechnologique OUTCOME est au cœur de l'intrigue. Le film soulève des questions éthiques sur l'utilisation de ces technologies de pointe destinées à transformer des individus en super-soldats.

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Le Département de la Défense américain a a d'ailleurs en développement développé un programme de recherche (Defense Advanced Research Projects Agency, DARPA) qui vise à améliorer les combattants biotechnologiquement : force physique, agilité et vitesse, résistance à la douleur, à la faim, à la soif et à la fatigue, capacité de guérison rapide, augmentation de la mémoire et sens supérieur de la stratégie. L'une des dérives possible est le manque d'empathie : dans le film, l'agent ALAN CROSS devient un sociopathe.

Une empathie que possède heureusement DORIAN grâce au programme "synthetic soul" [âme artificielle]. "Jason Bourne est un humain modifié génétiquement. Quand il est soumis à une situation de crise, il reste calme et gère le problème. Il devient pratiquement un robot. Je me sers de la manière dont il réagit quand il a mal par exemple. Justement, il ne réagit pas, et c'est parce parce qu'il est capable de cloisonner ses réactions. Dans les scènes d'action, j'y pense et j'essaie de faire du Bourne."


SOURCE  :  SCREEN RANT librement inspiré de l'article de Jason Tabrys

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