samedi 18 janvier 2014

Obsession pour le Bitcoin et le Darknet à la TV américaine ?


Le 14 janvier 2014, la chaîne américaine CBS diffusait le 13e épisode de la saison en cours de PERSON OF INTEREST, la série créée par JONATHAN NOLAN. Intitulé 4C (scénario de Melissa Schrivner et Greg Plageman), cet épisode comportait un intéressant dialogue.

HAROLD FINCH est en communication avec JOHN REESE qui essaie de sauver la vie d'un passager sur un vol régulier.
"Les deux officiers de la police fédérale embarqués sur votre vol ont participé au démantèlement d'un marché de substances illégales en ligne, appelé le Black Market Bazaar, une espèce d'eBay des drogues sur le Darknet. Le Black Market Bazaar n'accepte que les bitcoins, une crypto-monnaie électronique."
["The two Marshals onboard your flight helped bust an online market in illegal substances, called the Black Market Bazaar. Think of it as eBay for narcotics on the Darknet. The Black Market Bazaar only accepts Bitcoins, a digital cryptocurrency."]
Si vous l'ignorez, PERSON OF INTEREST est tout comme ALMOST HUMAN produite par J.J. ABRAMS pour BAD ROBOT. En revanche, vous avez certainement remarqué qu'on a déjà fait allusion au Darknet et aux bitcoins dans ALMOST HUMAN, y compris dans YOU ARE HERE, l'épisode programmé la même semaine. Alors, les bureaux des scénaristes de POI sont-ils au même étage ? Les scénaristes se retrouvent-ils devant la machine à café ? Est-ce que je suis la seule à trouver la coïncidence étrange ?


Bitcoin [฿]
Conçu en 2009 par un développeur (ou un groupe de développeurs) sous le pseudo Satoshi Nakamoto, le Bitcoin [฿] est à la fois une devise monétaire et un système de paiement. C'est un agrégat monétaire qui n'est pas conçu pour s'adapter à la production de richesse. Émis lentement et régulièrement, de façon dégressive, il devrait atteindre un montant maximal de vingt-et-un millions dans quelques décennies.
Ce système élimine les intervenants, ne dépend pas de la politique des instituts d'émission, garantit la confidentialité et l'anonymat des transactions, d'où son développement pour des paiements illicites, le blanchiment de l'argent sale, etc. En contrepartie, le Bitcoin peut être victime d'une chute brutale de son cours ou de l'explosion d'une bulle spéculative.
À titre indicatif, son taux de change atteignait la parité avec le dollar américain en février 2011. Il était de 640€ début janvier 2014.


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