mardi 4 février 2014

Michael Ealy : "Les préjugés restent des préjugés"


MICHAEL EALY avait déjà abordé le sujet du racisme dans une autre interview [x] mais il n'était pas allé aussi loin.
En tant qu'individu, je n'ai jamais compris le racisme antiblanc. Pour moi, c'est incompréhensible. Les préjugés restent des préjugés. La discrimination reste de la discrimination. On peut avoir des préjugés envers des gens à cause de leur race, de leurs préférences sexuelles ou de leur taille. Tout est possible. C'est un choix. Dans Almost Human, on voit bien qu'il existe des préjugés envers les machines. Mais cela dépend des machines. Les DRNs ont un meilleur potentiel d'intégration. Et il n'y a pas qu'eux, on verra beaucoup de machines différentes. On ne s'en sert pas toujours pour faire le bien. C'est aussi la réalité. Mais la discrimination dont souffre Dorian n'a rien de différent de celle dont va souffrir une femme, un homosexuel ou un transgenre. La discrimination reste de la discrimination. En 2048, c'est comme aujourd'hui. Certains auront des préjugés envers les machines, d'autres non.

Il n'avait jamais expliqué non plus à quel point il était à mille lieux du monde de la science fiction ou des comic books.
Quand j'ai eu le rôle, j'ai pensé qu'il fallait que j'absorbe autant de science fiction que possible, parce que c'est vrai, je n'y connais rien. Je ne m'en cache pas. Donc après avoir accepté, je me suis dit que j'allais regarder ci et ça et finalement, je me suis installé devant Robocop. Non, en fait, j'ai essayé de regarder Robocop. Quand j'étais gamin, j'avais adoré. Là, j'ai tenu dix minutes. Et même si la série  a une composante SF, au final, c'est l'histoire de la relation de Dorian et John, de l'homme et de la machine. Je me suis dit que j'allais simplement jouer Almost Human sans me poser de questions sur la technologie qu'il y a autour et laisser ceux qui s'y connaissent gérer le truc. Moi, mon travail, c'est d'apporter une sensibilité nouvelle, et je ne crois pas que ce soit quelque chose d'ancré dans une tradition de SF. Peut-être que ça ne marchera pas. Mais j'ai choisi d'approcher le rôle et la série de cette façon.
Au départ, j'ai trouvé que c'était pousser le bouchon un peu loin de dire que cette machine avait en elle plus d'humanité qu'un être humain. En même temps, c'était une gageure. Dorian déteint sur moi. Je ne suis pas toujours un fantastique être humain. Je ne fais pas attention. Si je suis de mauvaise humeur par exemple. Ou quand je trouve que ne n'ai pas eu droit à ce que je méritais. C'est facile d'oublier ou de négliger notre part d'humanité. Pourtant c'est ce qui nous rend tous égaux. C'est un peu ce que subit John. Dorian n'a pas ce bagage. C'est pour ça qu'il est spécial. Tout est neuf. Il fait preuve d'une ouverture d'esprit et d'une franchise qui influencent beaucoup Kennex.
On a eu une petite idée de ce qui est arrivé aux DRNs grâce à UNBOUND.
Ce qui lui est arrivé à lui est intéressant. Et aux autres encore plus. C'est fascinant. Vraiment. On finit par comprendre pourquoi c'est tellement important pour lui de ne pas se planter la deuxième fois. Il est le seul policier DRN et il doit doublement faire ses preuves. Il a peur de ce qui s'est passé la première fois.

SOURCE  :  THE TV ADDICT d'après l'article de Tiffany Vogt

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