Ce sera sûrement un soulagement pour beaucoup de fans d'apprendre que la première saison ne tournera pas autour des problèmes psy de JOHN KENNEX. Si les conséquences de l'embuscade dont il a été victime sont largement exploitées dans le premier épisode, le personnage passe à la suite dès le second, SKIN.
C'est en tout cas ce qu'affirme son interprète, KARL URBAN, qui a fait des recherches sur le syndrome post-traumatique et autres joyeusetés pour le rôle. Le comédien a aussi passé quelques jours avec de vrais représentants de l'ordre pour comprendre comment se gère leur quotidien de patrouilles et de crimes. "Je les admire. Ils foncent quelque soit le danger alors que n'importe qui partirait en courant de l'autre côté. Kennex est un type comme ça, comme les pompiers qui sont arrivés les premiers le 11 septembre."
KENNEX reprend donc son job dans la police mais il ne s'attend pas à faire équipe avec un androïde. "Il n'est pas débile. Il voit bien que ce DRN n'a rien en commun avec les autres qu'il déteste. Ces deux gars ensemble, c'est vraiment le cœur de la série. Dorian change le point de vue de John. Il l'aide à passer le cap. Leur interaction est conflictuelle mais ne manque pas d'humour."
Car si KENNEX est un ours mal léché, DORIAN ne sait pas où sont les limites et il a évidemment beaucoup de mal à comprendre le concept d'espace personnel. "Par moment, Dorian est l'ordinateur le plus intelligent de la planète. Mais à d'autres, c'est un môme de six ans ! Il découvre le monde. C'est très drôle."
Mais JOHN et DORIAN sont les héros d'une série chorale. "C'est un ensemble de merveilleux personnages cinglés. On a envie de passer du temps en leur compagnie." KARL URBAN a plongé tête première dans le tournage du pilote au printemps dernier. "On s'est rendu compte tout de suite [Michael et moi] que nous allions super bien nous entendre. On adore rire alors on ne s'en prive pas. J.J. Abrams sait ce qu'il fait quand il choisit ses acteurs. J'ai beaucoup de respect et d'admiration pour lui."
Le comédien ne manque pas une occasion d'amener ses enfants sur le tournage. "Surtout quand on filme des scènes d'action. Mon fils a 12 ans. C'est un âge où on apprécie ce genre de choses. Être parent, ça signifie que vos gamins passent avant tout le reste. J'essaie de leur inculquer quelques valeurs de base. Le respect, traiter les autres comme on voudrait être traité, prendre du plaisir. Quoiqu'ils fassent plus tard, il faut qu'ils s'éclatent. Si c'est le cas, ils auront réussi."
SOURCE : LIFE OF DAD
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