Il n'est plus si loin le jour où nous pourrons aller sur Internet pour acheter nos serviteurs robotiques personnels (et dans la foulée affronter une rébellion où ils essaieront de prendre le pouvoir). Mais avant d'en arriver là, si on commençait par se demander à quoi vont-ils ressembler ?
Une étude de l’École de Psychologie du GEORGIA INSTITUTE OF TECHNOLOGY, co-signée par le doctorant AKANKSHA PRAKASH et le professeur en psychologie WENDY ROGERS, présentée la semaine dernière à l'assemblée annuelle de la Human Factors and Ergonomics Society de San Diego, a répondu à la question en dévoilant les préférences de deux groupes cible, les jeunes adultes et les seniors.
Alors, choisiront-ils un robot à visage humain ou opteront-ils plutôt pour un robot à l'aspect plus mécanique ?
Comme vous vous en doutiez un peu : ça dépend. Mais ses résultats sont intéressants car ils révèlent que ces choix ne se déterminent pas seulement suivant les tranches d'âge mais aussi en fonction du rôle de la machine. Car les industriels ont besoin de ces données pour affiner le design de ces machines hyper-évoluées... et de gommer les éventuelles réticences des acheteurs potentiels.
De manière générale, une majorité d'étudiants s'est prononcée pour des robots au visage vraiment mécanique alors que les participants plus âgés apprécient au contraire que leur robot leur ressemble.
Cependant, les préférences varient aussi suivant la fonction du robot personnel. Par exemple, s'il est spécialiste de la finance, les plus jeunes veulent un visage mi-robot, mi-humain. En revanche, quand il devient aide de vie, par souci d'intimité, une majorité se sent plus à l'aise avec un robot au look plus mécanique. La minorité l'imagine plus humain au contraire, pour qu'il puisse montrer son niveau d'attention ou tout simplement afin d'être capable de lui faire confiance. Quelque soit le groupe, s'il est destiné à la maintenance ou aux taches subalternes, plus personne ne se soucie de son aspect.
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