dimanche 1 septembre 2013

Karl Urban : son Top 5 des films dystopiques


Même si KARL URBAN a construit sa carrière sur les films de genre, rien ne prédestinait le comédien à revenir à la télévision pour interpréter JOHN KENNEX, un héros proche de son cœur et de ses préférences cinématographiques. Car URBAN est un geek qui n'avance pas masqué. On a pu le constater lors de la dernière COMIC CON quand il a réalisé le 20 juillet dernier un quasi sans faute à un quizz de MTV.

Dans cette interview qu'il a accordée à MSN TV l'année dernière à l'occasion de la COMIC CON de SAN DIEGO à laquelle il assistait dans le cadre de la promotion de DREDD (sorti directement en DVD en France), URBAN révèle la liste de ses cinq films dystopiques préférés. On ne peut plus douter qu'il était prêt sans le savoir à accepter la proposition de JOEL WYMAN et J.J. ABRAMS !

Photo ©2012 Jodie Magid pour Attention Deficit Delirium

BLADE RUNNER –  "J'aime tout. J'aime que dans ce monde-là, on ait complètement laissé tombé l'humanité. J'aime que ce soit un véritable film noir — c'est un genre que j'adore. J'aime sa direction artistique et son style. On n'a pas fait mieux depuis. Je vais même vous avouer que j'adorais la voix off  [supprimée dans le nouveau director's cut] parce que c'est tout à fait ce qu'on aurait dans un film noir. Prenez le film avec Robert Mitchum, Adieu ma jolie [Farewell, My Lovely - 1975] ou n'importe quel film de l'âge d'or d'Hollywood, on entend systématiquement ce genre monologue en voix off du héros sur le retour, le détective. Cela dit, j'aime énormément la nouvelle version [de Ridley Scott] et la nouvelle fin du film, plus sombre, plus ambiguë. Je n'avais pas beaucoup aimé la première fin, celle du film original. Je préfère qu'un film laisse de la place pour la réflexion. Et c'est tout à fait le cas de BLADE RUNNER."

MAD MAX 2 : LE DÉFI [THE ROAD WARRIOR] — "Dès les premiers plans, il y a une économie de moyens dans la manière de filmer. J'adore cette façon de raconter une histoire. Le bruit du moteur — Rrrrrrr ! C'est terrifiant, non ? Et puis il y a comme une espèce de stoïcisme — il veut de l'essence, c'est tout. J'adore qu'on fasse simple."

LES FILS DE L'HOMME [CHILDREN OF MEN] — "Le film montre une version de la société différente mais crédible. La technologie pourrait évoluer comme ça. C'est une évolution naturelle et vraisemblable à moyen terme. Au début du film, on voit ce garçon assis enfermé dans son monde — comme nos gamins quand ils envoient des textos, mais en fait, il communique avec une interface dans son cerveau. Quand vous regardez les gamins sur leurs ordinateurs aujourd'hui, c'est juste l'étape suivante. Et j'adore le metteur en scène [Alfonso Cuarón]. Il a fait des choix vraiment intéressants. Il y a une scène avec Michael Caine, qui est une icône du cinéma. Il est dans l'arrière-plan, un peu flou, et il récite un monologue en voix off pendant que la caméra ne quitte pas Clive Owen."

ALIEN — "J'adore Alien. Les personnages sont proches de nous, ça me plaît. Ce sont des cols bleus, femmes et hommes, qui font leur boulot, sauf qu'ils travaillent dans l'espace. Ils ne sont pas dans un vaisseau spatial flashy. Le technologie ne suit pas toujours, et quand on découvre qu'Ash est un robot, c'est énorme. Ridley Scott ne fait pas d'effets de manches quand il révèle l'alien. Ce n'était pas facile à faire et c'est une réussite splendide. C'est tout simplement incroyable."

ROBOCOP — "C'est un plaisir coupable. Judge Dredd s'est inspiré de Robocop, c'est évident. Dans Robocop, la réalité est insoutenable. Il y a plein de petites scènes qui expliquent ce qu'est devenue la société, des petites choses comme 'Je paierais un dollar pour ça'. Les pubs télé montrent bien cette logique de privatisation qu'on voyait aussi dans Blade Runner et Alien."


SOURCE  :  MSN ENTERTAINMENT

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