La "Google Glass" n'est que le début d'un processus inéluctable

Google Glass

L'humanité aura-t-elle un avenir à la MATRIX ? C'est en tout cas l'opinion d'un spécialiste des neurosciences devenu chef d'entreprise. Aujourd'hui à la tête de la start-up META-VIEW, MERON GRIBETZ explique que la GOOGLE GLASS est tout simplement le premier stade cette évolution inéluctable.

GRIBETZ qui participait à la 4e AUGMENTED WORLD EXPO des 4 et 5 juin 2013 à San José (Californie) a fait la démonstration de sa version de la GLASS : la META, qu'il appelle sobrement le 3e stade....

De son point de vue, les lunettes produites par GOOGLE --qu'ont testé (au prix fort : 1500$) un nombre infinitésimal de petits veinards, sont au smartphone ce que la vue tête haute (données en surimpression sur le pare-brise à la Minority Report) est au tableau de bord de l'automobile. Reliées en Bluetooth à un smartphone Android, elles affichent toutes les informations du téléphone dans un écran microscopique. "C'est un vulgaire bloc-notes avec lequel il n'existe pas de réelle interaction."

Le 2e stade est l'équivalent de la Matrice, "une machine qui offre à la fois réalité augmentée et interaction mais qui vous coupe du monde réel."

Le 3e stade est évidemment le bébé de GRIBETZ, la META, un appareil stéréoscopique en 3D, "une machine organique" qui surimpose le monde informatique au monde réel et permet d'interagir avec l'image projetée. On peut dire que l'expérience fournie par la META est l'équivalent de celle que vous pourriez avoir si on reliait votre système nerveux à un réseau d'Intelligences Artificielles.


SOURCE  : USA Today